Category Archives: Environnement apicole

Les malheurs de la vaine pâture apicole

Les apiculteurs des Vosges viennent de faire une bien triste découverte, nous l’apprenons dans le journal Le Monde.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/10/03/en-alsace-une-colonie-d-abeilles-produit-un-mysterieux-miel-bleu_1769281_3244.html

En résumé, leurs abeilles ont trouvé des résidus sucrés issus de l’industrie agro-alimentaire. Le langage des abeilles par les danses étant d’une redoutable efficacité, une fois la source identifiée, elles ont foncé comme un seul homme sur ce butin facile. Par chance ces résidus étant colorés, ils ont pu être identifiés.

Les abeilles ne butinent pas que sur les fleurs. Elles peuvent récolter le jus des fruits dont les téguments le permettent ou bien au terme d’une étrange collaboration. Par exemple, j’ai vu mes abeilles sucer le jus de cerises bien mures après que ces dernières aient été percées par des guêpes dont les mandibules sont plus puissantes. Même constat sur les raisins. Autre exemple couramment exploité, les abeilles produisent des miels de sapin à base des miellats (http://fr.wikipedia.org/wiki/Miellat) excrétés par des pucerons. Ces miels sont très recherchés malgré cette origine peu ragoutante. Le monde des insectes n’est pas sans surprises. 

Cette mésaventure désastreuse illustre une des difficultés majeures de l’apiculture qui par nature vit de la vaine pâture. Les abeilles butinent où bon leur semble et sur des zones étendues hors du contrôle des apiculteurs. Il est du devoir moral de tout un chacun de ne pas les exposer à des conditions potentiellement dangereuses.

Ouessant – une initiative individuelle devient une mine d’opportunités scientifiques

001-DSC_0242 (640x428)Ouessant est une petite île située à une vingtaine de kilomètres au large de la pointe Saint Matthieu qui est elle-même l’extrémité Ouest de la rade de Brest. Bout du monde occidental, balayé par les vents et grains de cette fameuse pluie bretonne, l’ile est couverte de prairies et d’un épais maquis d’ajoncs et de bruyères.

En 1978, Georges Hellequin introduit des abeilles noires bretonnes pour y produire du miel comme de nombreux amateurs. En 1984, lorsque le varroa envahit la France, les apiculteurs locaux multiplient les colonies afin de conserver une certaine biodiversité au sein du rucher ouessantin. Depuis les abeilles ont été sélectionnées pour ne conserver que celles correspondant à l’écotype de l’abeille noire bretonne et, ce faisant la barrière constituée par l’océan a préservé ce petit monde des ravages du varroa et de la cohorte de virus qui souvent l’accompagnent.

Rapidement les apiculteurs ont compris la nécessité de préserver ce sanctuaire sanitaire, ainsi aucun matériel apicole ayant été en contact avec des colonies du continent n’est importé sur l’île.

En 1989, l’Association Conservatoire de l’Abeille Noire Bretonne est constituée. Aujourd’hui, l’aventure continue dans ce qui est devenu un microcosme idéal pour les abeilles.

002-DSC_0244 (640x428)J’ai eu la chance de passer deux jours sur l’île et d’être accueilli dans les locaux du Conservatoire. C’est une expérience formidable pour tout apiculteur et plus généralement pour toute personne sensible à l’écologie et la préservation de l’environnement.

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A cette saison, les ajoncs et bruyères sont en fleurs. La bruyères cendrées (Erica) fait place à la callune et, si le soleil le permet, les abeilles y butinent allègrement.

Si en vous promenant sur Ouessant vous avez croisé un olibrius vêtu de blanc (tenue de rigueur pour visiter les ruchers du conservatoire), à quatre pattes voire rampant dans les ajoncs, appareil photo à la main, ce n’était autre que votre serviteur et voici quelques une des images glanées.

 

Une flore sauvage qui se développe dans des conditions climatiques difficiles.

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Lorsque le soleil est au rendez-vous, les abeilles et autres insectes pollinisateurs s’en donnent à cœur joie.

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Je n’ai eu droit qu’à quelques heures pour réaliser mes prises de vues, ce fut toutefois suffisant pour observer quatre espèces d’abeilles sauvages en plus des abeilles noires du Conservatoire. Les pollinisateurs sauvages semblent plus présents dans cet espace préservé qu’ils ne sont sur le continent. Cette impression personnelle mériterait d’être plus rigoureusement observée et quantifiée.

 

L’objectif de notre voyage était de prélever des abeilles à tous les stades de développement de l’œuf à l’ouvrière, des mâles et des reines pour les utiliser comme référence d’une étude d’anatomie pathologique de l’INRA de Nantes.

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Mission accomplie.

Ouessant est véritablement un sanctuaire apicole voire environnemental. Cette pépite est le fruit du travail patient de quelques passionnés. Il aura fallu à ces visionnaires, une dose de hasard, probablement un peu d’opportunisme et surtout beaucoup d’application et de constance pour aboutir à ce chef d’œuvre qu’il serait probablement impossible de reproduire aujourd’hui. Leurs efforts méritent reconnaissance, encouragement et soutien de tous ceux qui se sentent concernés par la cause des abeilles et pollinisateurs.

 

Un grand merci à l’Association Conservatoire de l’Abeille Noire Bretonne et à Jean-Luc Hascoet qui nous a fait découvrir ce monde exceptionnel à bien des égards.

 

 

Toutes ces photos et bien d’autres sont rassemblées dans la galerie photo ci-dessous.

 

Le réchauffement et la relation entre plantes et pollinisateurs

Le Monde publie un article sur la réponse des plantes au réchauffement climatique. On pourrait croire que les écosystèmes vont muer progressivement grâce à la diversité ambiante et au brassage des espèces qui vont migrer selon les évolutions locales. Le problème risque d’être plus complexe et l’article évoque de possible problèmes de synchronisation entre certaines plantes et leurs pollinisateurs. 

Documentaire sur le frelon asiatique

France 3 a diffusé un documentaire sur le Frelon asiatique (Vespa velutina). Un beau travail de synthèse qui peut aider à faire le point sur cette espèce invasive dont le premier, et peut-être seul réel défaut, est d’être un puissant prédateur de l’abeille domestique.

http://aquitaine.france3.fr/documentaires/index.php?page=article&numsite=6371&id_article=17951&id_rubrique=6380

Certes il nous faudra apprendre à vivre avec le Frelon asiatique, et nous savons que la cohabitation n’a rien d’agréable pour les apiculteurs.

Dans la pratique, le piégeage à proximité des ruches, l’élimination physique des prédateurs au rucher et la destruction des nids actifs restent les seuls actions qui soient à la fois efficaces pour protéger les abeilles et respectueuses de l’environnement et de sa biodiversité.

Attention, le piégeage non spécifique et à des périodes inadaptées sont potentiellement favorable au développement de cette espèce invasive.

La science progresse aux Etats-Unis

Vous trouverez sur slate.fr et sur le Figaro des articles commentant les résultats de recherches pratiquées aux Etats Unis avec l’aide de laboratoires de l’armée américaine.

2008-03-29 - Abeille Prunier 6

Pour nos lecteurs qui lisent l’anglais, le nouvelle est publiée sur les sites du New York Times et Popular Science.

La découverte est que l’association de Nosema ceranae et d’un virus semble être la cause, ou au moins le facteur commun, des cas de disparition d’abeilles. Les commentaires de Bernard Vaissières et Yves LeConte de l’INRA d’Avignon pondèrent l’enthousiasme des journalistes.

La bonne nouvelle, c’est que de plus en plus de laboratoires de recherches se penchent sur le problème de la disparition des abeilles. La mauvaise nouvelle, c’est que cette découverte n’est pas une très grande surprise et qu’il reste encore beaucoup de travail à accomplir.

Le bilan est positif, la science progresse aux Etats Unis, les moyens mis en œuvre ne cessent d’augmenter et les laboratoires apicoles français sont dans la course. Tout ceci mérite d’être salué.

Bonnes nouvelles d’Angleterre

Un article du Guardian (désolé pour ceux qui ne lisent pas l’anglais) relate le résultat d’une expérience de réinsertion en Angleterre, dans le Kent plus exactement, d’une variété de bourdon qui était disparue.

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Ces bourdons ont été implanté au XIXème siècle en Nouvelle Zélande pour polliniser les cultures locales, ils ont survécu la-bas mais ont disparu du Kent. L’expérience a consister à préparer les conditions d’une réintroduction en recréant des zones d’habitat et de nourriture (haies, buisson, flore), puis à transporter quelques spécimen.

La réintroduction de cette variété de bourdon est un succès à plusieurs égards. Tout d’abord l’espèce cible semble se maintenir sur son ancien territoire, le but recherché est atteint. Ensuite, on a pu constater que d’autres espèces de bourdons qui n’étaient plus présentes sont réapparues. Une preuve de plus de l’impact des pratiques culturales sur la biodiversité des insectes et des plantes qu’ils pollinisent.

A comme Abeille

www.universcience.tv est la webTV scientifique hebdomadaire de universcience, le nouvel établissement qui regroupe la Cité des sciences et de l’industrie et le Palais de la découverte.

Universcience.tv propose un abécédaire de la biodiversité. L’abeille occupe la première place avec ‘A comme abeille‘. Présenter l’abeille et la biodiversité en moins de deux minutes est un challenge, et quelques raccourcis saisissants sont opérés.

Au-delà de l’abécédaire, on trouve un second film d’animation de quelques minutes qui traite des abeilles : ‘l’étrange silence des abeilles‘.

L’abeille en tête des sujets qui concernent la biodiversité, c’est une place bien méritée.

Bravo pour ce choix et bonne chance à cette nouvelle initiative.

Invitation à participer à SPIPOLL

Le programme SPIPOLL est initié par le Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN) et l’Office Pour les Insectes et leur Environnement (OPIE).

Programme participatif de collecte d’informations entomologiques, cette expérience participe au mouvement général qui permet aux volontaires de contribuer à une meilleure connaissance de notre environnement. Inutile d’être un expert en photographie, entomologie ou écologie, il vous est seulement demandé d’observer votre jardin ou votre environnement et de noter et photographier ce que vous voyez.

 

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Zygène sur un scabieuse

 

L’association Bee my Friend invite tous ses membres et sympathisants à participer à cette superbe expérience. Renseignez-vous sur www.spipoll.org et suivez le menu ‘PARTICIPER’. C’est facile et très utile pour la connaissance des insectes pollinisateurs et leur environnement. Leur protection en dépend.

Le site de SPIPOLL vous permet d’identifier en quelques clicks les fleurs et insectes que vous observez. Il suffit d’un peu de patience et d’attention et il est possible de découvrir des merveilles en s’amusant.

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Abeille sur tournesol

 

Ouvrez les yeux, observez et participez à SPIPOLL.

Frelon asiatique : collaboration BmyF – MNHN

Quentin Rome_2009-09-25_01643b Depuis son apparition en 2004 dans le Lot-et-Garonne, le frelon asiatique à pattes jaunes, Vespa velutina, a colonisé le sud-ouest de la France, occupant actuellement 32 départements (190 000 km²). De plus, à ce jour, des présences ponctuelles ont été observées dans trois départements éloignés du front d’invasion suivi par l’INPN (2010) : la Côte-d’Or, l’Ille-et-Vilaine et la Seine-Saint-Denis.

De même que pour beaucoup d’autres espèces invasives, l’espèce introduite n’a jamais posé de problèmes économiques importants dans son aire d’origine, où de nombreux facteurs écologiques (prédation, compétition, etc.) limitent ses niveaux de population. Ces facteurs se trouvant absents dans la zone d’introduction, la prolifération de l’espèce en est grandement facilitée. Sa multiplication est en outre largement favorisée par la présence en grand nombre et sur toute la surface du territoire européen d’une de ses proies favorites : les abeilles domestiques. Les dégâts du frelon sur les ruchers français, bien qu’extrêmement variables selon les secteurs et les colonies, ont conduit certains apiculteurs, de la région de Bordeaux notamment, à abandonner leur activité.

L’INRA travaille à la mise au point d’un piège spécifique. Le service Hyménoptères du Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN) épaule l’INRA en réalisant un test à grande échelle de la sélectivité d’un appât prometteur à base de jus de cirier.

Bee My Friend apporte sa contribution financière ainsi que le support de son réseau pour mener à bien cette expérimentation. Le soutien aux programmes de recherche liés à l’abeille est au cœur de l’action de Bee my Friend ; après notre contribution la mise en œuvre du mécénat de Pullman en faveur d’Oniris et son programme “Abeille Sentinelle”, la lutte sélective contre Vespa velutina nous a semblé une priorité de l’année, aussi avons-nous décidé d’agir sans attendre et de concentrer nos efforts sur les travaux du Muséum.

Le frelon asiatique

Claire Villemant Nid Sergeac nov 2008 Le frelon se développe au cours de la belle saison en fondant des colonies qui se développent dans des nids de grande taille généralement perchés dans les arbres à 10 à 15 m de hauteur. L’hiver les nids sont vides et les futures fondatrices (femelles fécondées) hivernent dans la terre ou sous les écorces des arbres. Seules quelques unes fonderont des colonies au printemps suivant. Au printemps et en été, les ouvrières nourrissent les larves avec d’autres insectes et l’abeille domestique contribue alors largement à leur ration journalière. Plus tard dans la saison la colonie étant composée de nombreux adultes se nourrit davantage de fruits et de produits sucrés. Comme dans tout élevage ou culture, le développement d’une espèce particulière (ici les abeilles, plus loin le blé et un peu plus loin encore le bovin) est une aubaine pour ses parasites ou prédateurs.

Jusqu’à preuve du contraire, la seule véritable nuisance constatée à ce jour est la destruction de colonies d’abeilles par l’attaque d’ouvrières frelons. Les autres nuisances comme les piqûres ne sont pas fondamentalement différentes de celles causées par d’autres insectes de la même famille avec lesquels nous avons appris à vivre.

Il semble donc important de limiter les conséquences de cette invasion sur les ruchers en réduisant les effets des attaques et en freinant l’invasion par affaiblissement des colonies de frelons. L’invasion étant partie de seulement quelques fondatrices en 2004, il parait aujourd’hui impensable de la stopper. Il faudrait éliminer la population à 100%.

Le piégeage sélectif – un impératif écologique

Le piégeage est le procédé de lutte privilégié. Il est fondamental de procéder à un piégeage sélectif. En effet, les pièges classiques à insectes (pièges à bière ou à eau sucrée) ne sauraient être utilisés de manière systématique car ils attrapent de nombreux autres insectes parfaitement étrangers à notre propos qui n’ont rien demandé. Les dégâts sur la faune entomologique pourraient être plus graves que la nuisance combattue.

Jean Haxaire_il faut en choisir une Il paraît important de se rappeler que, si l’abeille est un enjeu écologique essentiel, ce n’est pas seulement en tant qu’espèce menacée car, étant élevée, elle est relativement moins exposée que d’autres insectes pollinisateurs. C’est surtout parce qu’elle est un indicateur permanent, ou sentinelle écologique, des facteurs qui pèsent sur l’ensemble des insectes qu’elle mérite une attention particulière. Si pour protéger l’abeille domestique du frelon asiatique, on affecte les populations d’autres insectes par manque de sélectivité, alors notre abeille domestique perd son caractère de sentinelle écologique, sa culture devient une menace pour d’autres espèces.

Si comme certains groupements le recommandent, on étend le piégeage non sélectif à l’ensemble du territoire, on tombe dans les travers des causes supérieures : tout est permis et les éventuels dommages collatéraux sont ignorés ou négligés. Lorsqu’on atteint de telles extrémités alors, sur le plan éthique, notre abeille ne vaut pas mieux qu’un champ d’OGM round-up ready.

A ce stade, dans la mesure où aucun piège véritablement sélectif n’est disponible, il est vivement recommandé de limiter le piégeage aux zones de prédation réelle, à savoir, les ruchers des zones infestées.

Les travaux du Muséum

Le service Hyménoptères du Muséum suit le développement de Vespa velutina depuis son apparition en France et étudie sa biologie. Le Muséum travaille, en collaboration avec l’INRA, à la mise au point d’un piège spécifique, susceptible de n’attraper que le Vespa velutina. Dans le cadre de ce projet, le Muséum travaille essentiellement sur l’identification d’un appât. Une première phase a consisté à déterminer un appât sélectif en zone fortement infestée. Les résultats obtenus avec un appât à base de jus de cirier sont encourageants : forte attraction sur Vespa velutina et peu d’insectes non cible capturés. Maintenant, il convient de tester cet appât in situ dans une plus grande variété de zones moins infestées et
de mesurer sa sélectivité.

Il faut en outre voir s’il a la même attraction sur les reines de frelon au printemps que sur les ouvrières. En attendant que l’INRA (projet France AgriMer) définisse les molécules attractives permettant de produire des pièges commerciaux spécifiques, il apparaît intéressant de pouvoir proposer aux apiculteurs une solution alternative de protection de leurs ruchers qui soit respectueuse de l’environnement. Ce piège, s’il s’avère efficace et réellement spécifique dans différentes conditions de densité du frelon, pourra aussi être un dispositif intéressant pour la surveillance dans les zones où l’espèce n’a pas encore été signalée.

Vespa velutina MNHN Jean Haxaire

Le service Hyménoptères du Muséum National d’Histoire Naturelle et Bee my Friend sont très heureux de collaborer sur ce programme et ne manqueront pas de communiquer au fur et à mesure de l’avancement de ces travaux.

2010 – Pullman is Bee Friendly (Acte II)

Bee my Friend se fait une joie d’annoncer le renouvellement, pour la Journée de la Terre 2010, de l’opération “Pullman is Bee Friendly”. Après une première opération en 2009, Pullman transforme l’essai : “Pullman is Bee Friendly” devient un engagement de long terme à la genèse duquel nous sommes heureux d’avoir participé.

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Dans la pratique :

Pullman soutient la recherche apicole par une action de mécénat en faveur d’Oniris (ex Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes) et de son programme “Abeille Sentinelle” dirigé par Monique L’Hostis. Cette opération porte sur un montant de 100 000 euros.

L’offre de restauration s’enrichit de nombreux plats aux miels. L’accent porté sur le miel au petit déjeuner ainsi que lors des deux autres repas principaux permet de rappeler l’engagement de la politique de développement durable. Pullman s’engage à verser au bénéfice de la recherche apicole 1 euro par plat au miel servi. Ainsi l’action s’inscrit dans la durée.

Les hôtels Pullman offrent dans le cadre des séminaires et réunions une pause autour du thème du miel. Cette “Pause miel” est un exemple d’utilisation raffinée du miel.

Pullman poursuit son action de parrainage de ruches qui sont hébergées dans un rucher Bee my Friend.

 

Chacun des 10 hôtels de la chaine participe à cette opération et lui ajoute une touche personnelle. Ainsi tout au long de son séjour, le client découvrira les multiples facettes du monde de l’abeille et son omniprésence discrète. Film projeté sur écrans vidéo dans les halls, plaquette explicative sur buffet, peluche pour enfants, marque page, bonbons au miels… sont autant de points de détails qui rappellent la force de l’engagement pour notre cause.

Bee my Friend a accompagné les équipes Pullman tout au long de la genèse de ce projet. Nous avons été impressionnés par le sérieux de l’engagement des dirigeants et des équipes opérationnelles qui ont choisi d’agir concrètement et sur tous les fronts afin de  : faire progresser la connaissance sur l’abeille, faire connaître le monde du miel, donner aux clients l’opportunité de soutenir cette action, et enfin, agir sur le terrain de la pollinisation par le parrainage.

Initiée par l’hôtel Pullman Paris Bercy, l’idée a fait son chemin grâce à un accueil favorable et proactif des équipes opérationnelles qui ont su intégrer cette action de développement durable dans leur quotidien. Les équipes support  (développement durable, communication, marketing… et finances) ont chacune apporté leur pierre à l’édifice pour faire de cette expérience un succès collectif.

Enfin, Bee my Friend tient à remercier tous ceux qui soutiennent son action en faveur des abeilles, que leur soutien soit seulement moral, financier ou actif par l’engagement bénévole. Grâce à eux, il nous est possible d’assurer aux mécènes avec lesquels nous travaillons que pour un euro de don en faveur de la recherche apicole, cent cents sont effectivement versés à l’organisme de recherche. Cette forme de transparence fait partie de notre éthique, nous y tenons.

A bien des égards cette action nous semble un exemple à reproduire avec d’autres partenaires, c’est là la vocation de Bee my Friend.

Bravo et merci.