Ethiopie – une apiculture ancestrale

Eric Tourneret nous revient d’Ethiopie avec une nouvelle collection de photos absolument fascinantes.

De sa rencontre avec les tribus Omo, il nous rapporte quelques images qui témoignent d’une tradition apicole forte. Au-delà de la simple production de miel, l’abeille, élevée dans des ruches cylindriques perchées dans les arbres, est intégrée à la vie de ces tribus. Eric a pu observer et photographier des rites initiatiques où l’abeille tient une place essentielle.

Grâce à notre partenariat avec Eric, Bee my Friend est heureuse de vous faire partager ces premières photos en avant première. Nous ne manquerons pas de vous informer des prochaines publications.

 

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Ruches et apiculteurs perchés

 

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Des pratiques réservées aux initiés

 

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Des images incroyables

 

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Un regard talentueux sur les apicultures du monde

 

Apparemment, il n’existe pas de traduction pour les termes ‘enfumoir’, ‘Dadant 10 cadres’ ou ‘voile de protection’ dans la langue et les pratiques éthiopiennes.

Bee my Friend est partenaire d’Eric Tourneret

Nous sommes heureux d’annoncer notre partenariat avec Eric Tourneret, photographe passionné par le monde de l’abeille.

Eric nous a enthousiasmé par son approche des apicultures de Monde. Vous pourrez découvrir les photos qu’il a ramené de son tour du Monde de l’apiculture sur son site dédié aux peuples cueilleurs de miel.

Etait-il besoin de rappeler que l’abeille est présente partout dans le Monde ? Etait-il besoin de montrer que partout et toujours, l’homme a cherché à élever cet insecte pourvoyeur de miel ? Oui bien sûr et Eric nous le fait sentir grâce à son regard d’une rare sensibilité.

Ethiopie.Net.EricTourneret

Bee my Friend soutient ses travaux et notamment son voyage en Ethiopie dont nous ne manquerons pas de vous donner prochainement un aperçu. 

L’abeille et le voyageur de commerce

Un article du Guardian nous apprend que des chercheurs ont découvert que l’abeille en butinant de fleur en fleur, ne se déplace pas au hasard mais au contraire optimise son trajet afin d’en réduire le coût énergétique. On avait déjà observé que l’abeille était capable de résoudre des problèmes complexes de transformation de coordonnées polaires (distance, angle par rapport au soleil) maintenant elles semblent capables de résoudre le fameux problème du voyageur de commerce : comment passer chez chacun de ses clients avec un minimum de distance parcourue ? Pour l’abeille le problème devient : comment atteindre chacune des fleurs identifiées comme riches en nectar, tout en réduisant autant que faire se peut le trajet ? Le vol coûte cher en énergie donc en miel ou nectar ?

2008-06-01 - Abeille et lotier 2

Pour résoudre ce type de problème, l’homme n’ayant toujours pas mis au point d’algorithme vraiment efficace, il a recours à la puissance de calcul des ordinateurs. L’abeille semble s’en sortir avec son cerveau pas plus gros qu’un tête d’épingle. Maitriserait-elle l’algorithme ?

Nous avons décidément beaucoup à apprendre des abeilles.

Les abeilles, Einstein, Shakespeare et Montaigne

Un brillant faussaire a un jour attribué à Einstein une fameuse prophétie sur les conséquences d’une éventuelle disparition des abeilles.

"Si l’abeille venait à disparaitre, l’homme n’aurait plus que quelques années à vivre."

Alors que nous savons maintenant que cette fameuse citation est un faux, tellement faux qu’il finit par sembler vrai, je découvre que Shakespeare, dans Henri IV, s’est lui intéressé à un autre sujet de notre actualité apicole, à savoir les relations que nos abeilles entretiennent avec les frelons.

"Les frelons ne sucent pas le sang des aigles mais pillent les ruches des abeilles."

A tout esprit tenté de réutiliser cette citation dans un contexte plus actuel, je rappelle que Shakespeare n’a probablement jamais entendu parler du frelon asiatique. Enfin, je laisse chacun imaginer qui peuvent être les frelons, les aigles et les abeilles.

Autre citation qui peut nous intéresser l’espace d’une méditation autour de la machine à café : Michel de Montaigne écrivait :

"Les terres fertiles font des esprits infertiles."

Après des années de relative facilité à produire, nos esprits auraient-ils perdu de leur fertilité ? Se seraient-ils endormi ? Certainement. Mais attention au réveil! Avec le développement démographique, notre Terre doit faire des gains de fertilité pour nourrir l’humanité. Or nous constatons que les terres cultivables s’appauvrissent. Il est urgent de nous ressaisir et d’exploiter toute la fertilité de nos esprits pour augmenter les rendements agricoles de la Terre entière tout en préservant les grands et petits équilibres. L’agriculture doit progresser, nous savons qu’elle ne le fera pas sans abeilles.

US scientists are making progress

You will be happy to read that US scientists are making progress regarding the Colony Collapse Disorder (CCD). Two articles about this :  New York Times and Popular Science.

For those who read French, you can see comments in the French press on slate.fr and le Figaro .

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It is a progress, unfortunately, it is not the ultimate solution. There is still a lot of work to be done.

The good news is that more and more scientists are working on the CCD. The fact that the US army allocates some of its resources to bees is significant. The bad news is that the result of this research work is not a big surprise.

At the end of the day, it is highly positive : science is doing progress, the means deployed for bee research are increasing and it appears that the different laboratories are collaborating efficiently, including French INRA.

La science progresse aux Etats-Unis

Vous trouverez sur slate.fr et sur le Figaro des articles commentant les résultats de recherches pratiquées aux Etats Unis avec l’aide de laboratoires de l’armée américaine.

2008-03-29 - Abeille Prunier 6

Pour nos lecteurs qui lisent l’anglais, le nouvelle est publiée sur les sites du New York Times et Popular Science.

La découverte est que l’association de Nosema ceranae et d’un virus semble être la cause, ou au moins le facteur commun, des cas de disparition d’abeilles. Les commentaires de Bernard Vaissières et Yves LeConte de l’INRA d’Avignon pondèrent l’enthousiasme des journalistes.

La bonne nouvelle, c’est que de plus en plus de laboratoires de recherches se penchent sur le problème de la disparition des abeilles. La mauvaise nouvelle, c’est que cette découverte n’est pas une très grande surprise et qu’il reste encore beaucoup de travail à accomplir.

Le bilan est positif, la science progresse aux Etats Unis, les moyens mis en œuvre ne cessent d’augmenter et les laboratoires apicoles français sont dans la course. Tout ceci mérite d’être salué.

Good news from England

A very interesting experience presented by the Guardian.

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This experience is very encouraging, first because reintroducing species can work, but also because it shows that recreating favorable conditions is beneficial to the target bumblebee but also for other wild bees. Agricultural practices influence environment, unfortunately it is often negatively, this experience shows it can be positively.

Bonnes nouvelles d’Angleterre

Un article du Guardian (désolé pour ceux qui ne lisent pas l’anglais) relate le résultat d’une expérience de réinsertion en Angleterre, dans le Kent plus exactement, d’une variété de bourdon qui était disparue.

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Ces bourdons ont été implanté au XIXème siècle en Nouvelle Zélande pour polliniser les cultures locales, ils ont survécu la-bas mais ont disparu du Kent. L’expérience a consister à préparer les conditions d’une réintroduction en recréant des zones d’habitat et de nourriture (haies, buisson, flore), puis à transporter quelques spécimen.

La réintroduction de cette variété de bourdon est un succès à plusieurs égards. Tout d’abord l’espèce cible semble se maintenir sur son ancien territoire, le but recherché est atteint. Ensuite, on a pu constater que d’autres espèces de bourdons qui n’étaient plus présentes sont réapparues. Une preuve de plus de l’impact des pratiques culturales sur la biodiversité des insectes et des plantes qu’ils pollinisent.

A comme Abeille

www.universcience.tv est la webTV scientifique hebdomadaire de universcience, le nouvel établissement qui regroupe la Cité des sciences et de l’industrie et le Palais de la découverte.

Universcience.tv propose un abécédaire de la biodiversité. L’abeille occupe la première place avec ‘A comme abeille‘. Présenter l’abeille et la biodiversité en moins de deux minutes est un challenge, et quelques raccourcis saisissants sont opérés.

Au-delà de l’abécédaire, on trouve un second film d’animation de quelques minutes qui traite des abeilles : ‘l’étrange silence des abeilles‘.

L’abeille en tête des sujets qui concernent la biodiversité, c’est une place bien méritée.

Bravo pour ce choix et bonne chance à cette nouvelle initiative.