Dans le centre et le nord de la France, ce printemps est bien long à venir. Les pluies nous ont retardé et il nous a fallu attendre pour pouvoir ouvrir les boîtes et faire un état des lieux.

Enfin c’est fait. Grâce à un apport régulier de sirop en cours d’hiver les pertes sont limitées mais nous ne sommes pas encore tout-à-fait tirés d’affaire.

Une dernière relecture du chapitre des travaux de printemps dans la bible (“Apiculture” de Pierre Jean-Prost et Yves leConte) et me voici parti à l’attaque. Quand on est amateur comme moi, c’est toujours délicat d’ouvrir la première ruche, on manque de moyens de comparaison. Alors on ouvre grand ses yeux, on essaie de se rappeler des livres et enseignements et surtout, on laisse la fascination opérer.

Sur neuf ruches hivernées, une qui était faible à l’automne est morte au cours de l’hiver. La gelée forte de mars, postérieure à de belles journée de février aura été fatale. Une colonie avec une reine âgée est faible avec seulement deux cadres de couvain. Fidèle au recommandations de la bible, elle a été renforcé par prélèvement de couvain sur les colonies plus fortes. La reine sera remplacées.

Mes reines n’étant pas marquées, je dois avouer que j’ai encore de la peine à les identifier et qu’après quelques minutes de recherche, il m’arrive de devoir remettre tout en place sans avoir pu saluer son altesse. Il me reste encore beaucoup à apprendre.

Mes ruches ont entre 4 et 6 cadres de couvains, le couvain de mâles est présent et des mâles sont déjà observables.

Des transferts de ruches étaient nécessaires car j’avais hérité de vielles boîtes magnifiques d’ingéniosité mais au bout du rouleau.  C’est une opération qui demande un peu de temps et qui n’est pas sans stress pour la colonie. Comme toujours: précision, détermination et rapidité. Mais attention pas de précipitation. Dire que tout le monde est d’accord pour suivre serait exagéré (voir la photo) mais tout rentre rapidement en ordre et la nouvelle ruche est rapidement acceptée.

Et pour finir, j’ai peuplé une ruche à parois vitrées. Quel spectacle.