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2010 – Pullman is Bee Friendly (Acte II)

Bee my Friend se fait une joie d’annoncer le renouvellement, pour la Journée de la Terre 2010, de l’opération “Pullman is Bee Friendly”. Après une première opération en 2009, Pullman transforme l’essai : “Pullman is Bee Friendly” devient un engagement de long terme à la genèse duquel nous sommes heureux d’avoir participé.

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Dans la pratique :

Pullman soutient la recherche apicole par une action de mécénat en faveur d’Oniris (ex Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes) et de son programme “Abeille Sentinelle” dirigé par Monique L’Hostis. Cette opération porte sur un montant de 100 000 euros.

L’offre de restauration s’enrichit de nombreux plats aux miels. L’accent porté sur le miel au petit déjeuner ainsi que lors des deux autres repas principaux permet de rappeler l’engagement de la politique de développement durable. Pullman s’engage à verser au bénéfice de la recherche apicole 1 euro par plat au miel servi. Ainsi l’action s’inscrit dans la durée.

Les hôtels Pullman offrent dans le cadre des séminaires et réunions une pause autour du thème du miel. Cette “Pause miel” est un exemple d’utilisation raffinée du miel.

Pullman poursuit son action de parrainage de ruches qui sont hébergées dans un rucher Bee my Friend.

 

Chacun des 10 hôtels de la chaine participe à cette opération et lui ajoute une touche personnelle. Ainsi tout au long de son séjour, le client découvrira les multiples facettes du monde de l’abeille et son omniprésence discrète. Film projeté sur écrans vidéo dans les halls, plaquette explicative sur buffet, peluche pour enfants, marque page, bonbons au miels… sont autant de points de détails qui rappellent la force de l’engagement pour notre cause.

Bee my Friend a accompagné les équipes Pullman tout au long de la genèse de ce projet. Nous avons été impressionnés par le sérieux de l’engagement des dirigeants et des équipes opérationnelles qui ont choisi d’agir concrètement et sur tous les fronts afin de  : faire progresser la connaissance sur l’abeille, faire connaître le monde du miel, donner aux clients l’opportunité de soutenir cette action, et enfin, agir sur le terrain de la pollinisation par le parrainage.

Initiée par l’hôtel Pullman Paris Bercy, l’idée a fait son chemin grâce à un accueil favorable et proactif des équipes opérationnelles qui ont su intégrer cette action de développement durable dans leur quotidien. Les équipes support  (développement durable, communication, marketing… et finances) ont chacune apporté leur pierre à l’édifice pour faire de cette expérience un succès collectif.

Enfin, Bee my Friend tient à remercier tous ceux qui soutiennent son action en faveur des abeilles, que leur soutien soit seulement moral, financier ou actif par l’engagement bénévole. Grâce à eux, il nous est possible d’assurer aux mécènes avec lesquels nous travaillons que pour un euro de don en faveur de la recherche apicole, cent cents sont effectivement versés à l’organisme de recherche. Cette forme de transparence fait partie de notre éthique, nous y tenons.

A bien des égards cette action nous semble un exemple à reproduire avec d’autres partenaires, c’est là la vocation de Bee my Friend.

Bravo et merci.

Frelon asitique : c’est le moment de répérer les nids

Le frelon asiatique (Vespa Velutina) n’est apparemment pas une véritable nuisance pour l’homme en revanche il est une menace de plus pour nos abeilles. Le Museum National D’histoire Naturel (MNHN) en suit l’extension sur le territoire français à partir de ses premières identifications en 2004 / 2005.

Vous trouverez une fiche descriptives et de nombreux liens sur le site de l’Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN). Ce site vous invite à signaler toute observation de ces insectes sur le territoire français, territoire dont la plus grande partie est maintenant potentiellement envahie. Vous pouvez à cet effet remplir une fiche de signalement que vous pouvez télécharger sur le site de l’INPN. (Si vous rencontrez des difficultés à visualiser les graphiques et cartes de l’INPN, il se peut qu’utiliser Mozilla Firefox comme navigateur Internet résolve le problème – Mozilla Firefox est téléchargeable gratuitement).

Au cours de l’hiver, avec la chute des feuilles les nids sont facilement visibles. Ils sont d’autant plus faciles à observer qu’ils sont alors vides, seules les femelles solitaires hibernent. Elles fonderont chacune une nouvelle colonie et un nid l’année prochaine. La cartographie des nids est déjà une information précieuse, merci aux volontaires qui y participent.

Scenario catastrophe – pollinisation manuelle en Chine

La très sérieuse revue National Geographic publie via Dailymotion un documentaire sur l’impact de la disparition des abeilles et insectes pollinisateurs dans certaines campagnes chinoises.

Cette vidéo nous fait toucher du doigt la débauche d’efforts et d’ingéniosité nécessaire au remplacement du service public offert par les abeilles. Ceci n’est fait que sur les cultures productives, ici des poires. On imagine le déficit de pollinisation sur toutes les autres espèces végétales environnantes et les conséquences sur la flore sauvage.

Le lecteur désireux d’en savoir davantage sur  les observations faites par les universitaires chinois pourra se rendre sur le site de la FAO (Food and Agricultural Organisation – Nations Unies) qui donne accès à un article complet sur le sujet.

Pour lire l’article, cliquez sur le titre – Hand pollination of pears and its implications for biodiversity

Il semble que l’utilisation de pesticides notamment insecticides pour la culture des poires ne soit pas sans lien avec l’absence d’abeille. Une fois de plus la gestion des équilibres écologiques ne peut pas s’accorder avec les méthodes trop radicales.

Si quelqu’un imagine une seconde que ce scénario de survie est la preuve qu’on peut se passer de l’abeille alors je l’invite à mesurer les véritables conséquences de son cynisme.

Gardons à l’esprit que la Chine n’est probablement pas le seul pays touché par ce désastre.

Pour ceux qui souhaitent contempler d’autres vidéos sur le monde des abeilles, le National Geographic (suivre ‘Bugs’ puis ‘Bees and Wasps’) offre quelques reportages superbes.

PS : les esprits attentifs auront remarqué sur Dailymotion les libertés prises par le cameraman qui filme une fleur jaune qui n’est manifestement pas une fleur de poirier. Habituellement, le National Geographic ne se permet pas ce type d’approximation.

Un hotel – une ruche : Pullman is Bee Friendly

Nous sommes heureux d’annoncer qu’à l’occasion de la Journée de la Terre, le 22 avril, les hôtels Pullman de France deviennent ‘Bee Friendly’.

En effet, les hôtels français de cette prestigieuse chaîne ont chacun parrainé une ruche et se sont engagés dans un travail de fond afin que ce geste symbolique se traduise en actions dans la vie des hôtels. Fruit d’une étroite collaboration entre les équipes 1102de Pullman France et de Bee my Friend, cette opération se déroule selon les grandes lignes des actions que nous recommandons.

Manger du Miel : la première façon de découvrir,  d’honorer et d’aider les abeilles est bien de manger du miel. Dès leur arrivée à l’hôtel, les clients Pullman se voient proposer des bonbons au miel accompagnés de quelques explications sur  l’opération “Pullman is Bee Friendly”. Plus tard, selon leur imagination et créativité, les bars et restaurants proposent des cocktails, des plats et des desserts au miel. Enfin, le matin, le petit déjeuner est agrémenté d’une dégustation de trois miels : un miel d’acacia, clair au goût très fin, un miel de printemps, frais et acidulé, un miel toutes fleurs des prairies du Morvan, voluptueux tant dans sa consistance que sa saveur.

Parrainer une ruche : tout commence0792 par cet acte symbolique fort ; chaque hôtel parraine une ruche qui participe à la pollinisation des espèces végétales des forêts, talus, vergers et   prairies du nord du Morvan. Préserver les abeilles est essentiel pour le maintient de la biodiversité dans notre environnement, Pullman y contribue. La visite des ruches parrainées a été une occasion passionnante d’aller à la rencontre des abeilles et de découvrir la réalité de l’élevage apicole. Les parrains ont pu participer à la visite de printemps : durant les premières chaleurs de l’année, l’apiculteur inspecte chaque ruche, cadre par cadre afin de constater l’état de la colonie à la sortie de l’hiver et d’identifier le potentiel de production.

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0822 Soutenir la recherche apicole : c’est la prochaine étape. Les sommes collectées dans le cadre de cette opération seront essentiellement consacrées à soutenir les programmes de recherche des laboratoires avec lesquels nous établissons un  partenariat (INRA, MNHN, Ecole Vétérinaire de Nantes etc.). Notre objectif à court terme est de parrainer une thèse sur l’abeille et les transformations récentes de son biotope.

“Pullman is Bee Friendly”, une opération intégrée, complète, délicieuse et savoureuse, bref élégante.

Puisse cette opération amener tous ses participants à prendre conscience que la fragilisation des abeilles est un grave problème de société, que le miel est un trésor à portée de main dont la consommation est déjà un premier geste en faveur de la cause environnementale, et enfin, qu’ avec Bee my Friend, il est facile de contribuer à une action de fonds pour la cause des abeilles et insectes pollinisateurs.

Ensuite, à chacun d’aller rencontrer les apiculteurs producteurs sur les marchés ou dans leurs mielleries pour ainsi découvrir les crus locaux et les préoccupations des apiculteurs de terrain. Enfin pour préserver ces trésors, à chacun d’intégrer l’abeille et les insectes pollinisateurs dans l’ensemble de ses préoccupations environnementales.

Nous comptons sur tous nos partenaires pour nous soutenir dans cette belle aventure humaine qu’est Bee my Friend, nous vous invitons à adhérer à Bee my Friend, à devenir ‘Bee Friendly’.

Enfin, nous tenons à remercier les hôtels Pullman pour la confiance qu’ils nous témoignent. Merci à Barbara de Manincor (Pulman Paris Bercy) pour ses talents de création et d’organisation. Un grand merci à tous les membres du personnel des hôtels qui participent à cette opération, s’ils réussissent à faire partager leur enthousiasme à leurs hôtes et clients, alors les abeilles auront fait un grand pas.

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Les OGM sont de retour

La Commission Européenne doit renouveler l’autorisation du MON810 après dix ans de ‘bons et loyaux services’.

Il semblerait qu’en l’absence d’éléments nouveaux, le renouvellement de cette autorisation passe comme une lettre à la Poste et, de fait, donne à la Commission la capacité d’imposer sa conclusion à la France.

L’innocuité pour les abeilles reste à ce jour le résultat d’une démonstration incantatoire de la part des promoteurs de ce maïs.

Et pour tout dire, il me semble qu’il existe un élément nouveau de taille qui concerne les abeilles. Si la forte toxicité des gouttes transpirées par les plants de maïs dont les graines ont été enrobées semble maintenant établie, alors il est fort possible que les gouttes produites par ces plans OGM soient également toxiques. Le fait fondamentalement nouveau provient de l’intoxication par l’eau alors qu’on s’est toujours concentré sur la potentielle toxicité des pollens et nectars. A ma connaissance, rien n’a été fait pour apporter une réponse claire à cette question que toute personne responsable devrait se poser.

Curieusement, vous lirez dans la dernière publicité de Monsanto parue dans The Economist que cette firme souhaite tirer le maximum de la moindre goutte d’eau. Paradoxe quand celle-ci devient un poison pour nos abeilles. Provocation ou coïncidence ?

Enfin, il existe un second point déjà évoqué dans ces colonnes et auquel aucune réponse n’a été apportée. L’apiculteur ne saurait en aucun cas être tenu responsable de la dissémination de pollen OGM par ses abeilles. La confusion juridique générale qui règne exige que soit reconnue la pré-existence de l’apiculture et que, OGM ou non, nos abeilles gardent le droit de polliniser qui leur plaira.

Le droit de cultiver sans OGM est un leurre qui pourrait être utilisé contre les apiculteurs puisque votre grain de maïs peut être issu pour moitié du plant sur lequel il pousse et pour moitié du pollen qui l’aura fécondé. Ce droit n’existe donc plus dès lors qu’un voisin cultive un OGM et qu’un apiculteur brasse les pollens des uns et des autres par l’intermédiaire de ses abeilles. Si ‘pollution génique il y a, qui en est responsable, le cultivateur d’OGM qui ne demande pas à disséminer son pollen chez autrui ou l’apiculteur donc les abeilles sont le vecteur de cette pollution.

Ces deux points, l’un technique et l’autre juridique, ne demandent pas de gros efforts pour être résolus. Il paraît essentiel de les traiter afin que le débat gagne en rationalité voire raison.

La goutte d’eau

Merci à Michel, un de nos fidèles lecteurs, qui attirent notre attention sur un article publié par Univers-Nature et qui lui même fait référence à des travaux de recherches menés par des italiens. Malheureusement les liens et références n’étant pas indiqués, nous sommes au bout d’une longue chaîne de l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours.

En l’occurrence, l’ours serait à nouveau ces fameux néonicotinoïdes utilisés dans l’enrobage des semences. Il semblerait qu’une goutte d’eau produite par guttation ou transpiration, par un plan de maïs issue d’une graine enrobée, contienne 10 000 fois la dose létale pour l’abeille. Or l’abeille a couramment recours à cette source d’eau que les plantes produisent. Il semble même que l’abeille meurt rapidement alors que la toxicité jusqu’alors mentionnée était essentiellement une attaque des centres nerveux qui amenait l’abeille à se perdre et ainsi ne pas rejoindre la ruche dont la colonie finit par s’effondrer.

Les ordres de grandeurs sont choquants, tellement grands qu’il est difficile d’imaginer que les chercheurs qui ont mis au point de tels produits aient ignoré ce type de risque.

Si cette exposition aux produits phytosanitaires était l’explication d’un des facteurs clés de la disparition des abeilles, alors non seulement  les produits seraient mis en cause mais surtout les processus de test et d’homologation. Rappelons que ce n’est pas aux victimes de dénoncer les agresseurs mais aux agresseurs d’assumer leurs responsabilités civiles. Et que leur ignorance réelle ou simulée ne saurait les disculper des torts causés.

L’AFSSA et le MON810 – suite

La réponse du gouvernement n’a pas tardé. Et elle nous arrive par le Monde. Il semblerait que le ministère de l’écologie reconnaisse les compétences sanitaires de l’AFSSA mais se réserve toutefois le droit d’invoquer la précaution environnementale.

Au passage on remarquera la constance du ministère qui après la passation de témoin entre NKM et Chantal Jouanno semble poursuivre dans la direction initialement fixée.

Que les fondements environnementaux soient invoqués permet d’élever un peu le débats. En revanche, ne s’expose-t-on pas alors au jugement de Bruxelles qui n’a pas les mêmes scrupules environnementaux que notre ministre?

Nous en saurons rapidement davantage.

Alors que l’écologie devient une obligation, NKM nous quitte

Le remaniement ministériel est une occasion délicieuse de faire un peu de politique même si ce n’est pas la vocation première de ce blog. Vous avez pu lire ici quelques articles plutôt positifs quant à l’action de Nathalie Kosciusko-Morizet au secrétariat d’Etat à l’écologie. Du peu que je comprends de la façon dont est mené ce pays, je crois que nous lui devons beaucoup ; tout d’abord pour le Grenelle de l’Environnement et ensuite pour la rationalisation de l’approche des OGM qui sont aujourd’hui interdits en France en attente d’une réintroduction rationnelle et transparente.

Merci Nathalie, espérons que vos successeurs sauront respecter l’esprit nouveau que vous avez insufflé dans la gestion de l’environnement. Et pour tout vous dire, j’ai quelques inquiétudes.

Les apiculteurs sont traditionnellement des militants écologistes et ce pour de nombreuses raisons. Par delà la véritable motivation civique (qui ne justifie pas que cette profession soit davantage concernée que d’autres agriculteurs ou éleveurs), leur dépendance forte du milieu dans lequel leurs abeilles vivent de vaine pâture les oblige à militer pour que ceux qui peuvent influencer la qualité de ce milieu le respectent. Ce militantisme civique n’est donc pas dénué d’intérêt personnel et je suis le premier à encourager mon entourage à respecter et protéger la Terre qui nous nourrit, elle est fragile.

Revenons à NKM et à ce remaniement ministériel. Le gouvernement a fait initialement de l’écologie une priorité (souvenez-vous Alain Juppé puis Jean-Louis Borloo etc) et a nommé une jeune femme brillante et compétente en la matière, NKM. Tout va bien pour le moment. Arrive le Grenelle et il faut que chacun trouve des compromis et finalement les choses progressent dans un certain pragmatisme, ça pourrait être encore mieux mais il faut garder les pieds sur terre et faire des concessions que les râleurs regretteront éternellement. Ensuite survient une crise économique majeure où notre président s’agite comme il sait si bien le faire puis procède à un remaniement ministériel affaiblissant le ministère de l’écologie qui perd une forte personnalité compétente et reconnue et ne la remplace pas.

Que faut-il comprendre? Si le message est que les difficultés engendrées par la crise ne nous permettent plus le luxe de l’écologie alors je dois dire que ce raisonnement est non seulement inadmissible pour l’apiculteur amateur que je suis, mais il est encore moins acceptable pour l’économiste qu’il m’arrive d’être.

Le raisonnement est le suivant : crise du crédit, les banques ont de plus en plus de difficulté à se refinancer, rareté des financements pour l’économie productive, et donc les gouvernements réagissent pour relancer la machine. En France on insiste pour que les banques, soutenues par l’Etat, continuent de prêter à la sphère productive. L’Etat soutient les banques, bel effort de solidarité nationale, la collectivité soutient le secteur exposé qui, s’il est maintenu à un niveau d’efficacité correcte, devrait permettre à l’économie de ne pas trop ralentir. Tout va bien, tous les gouvernements font des choses à peu près semblables et savoir si les choix français sont meilleurs ou moins bons que d’autres n’est pas notre propos.

L’Etat soutient les banques pour juguler la crise. Il le fait avec les impôts que nous payons aujourd’hui mais surtout, il le fait en s’endettant et c’est là qu’est le sujet. Que l’Etat s’endette signifie que ce sont les générations à venir qui paieront les investissements et dépenses faites aujourd’hui. Ces générations recevront en héritage, tout d’abord la dette certaine que nous contractons aujourd’hui et les actifs dans lesquels nous investissons et dont la pérennité est parfois questionnable. Comment peut-on croire que ces générations accepteront l’héritage si il ne préserve pas la Terre troisième bien inclus dans l’héritage. De la qualité des investissement fait aujourd’hui pour relancer notre activité dépend la qualité du bien Terre demain. Sera-t-elle propre et à ranger à l’actif de la succession ou sale et à ranger au passif des égoïsmes des générations finissantes bien trop représentées dans les sphères dirigeantes et gouvernantes.

Parce que le seul remède qu’on ait trouvé à la crise est le financement d’investissements par la dette publique, nous avons l’obligation morale et politique d’investir encore davantage dans une économie verte et respectueuse de l’environnement. Saurons-nous le faire sans NKM?

Un dernier mot d’adieu pour Nathalie Kosciusko-Morizet. Si l’on accepte la théorie selon laquelle, pour fonctionner, les centres de calcul et les réseaux de télécommunications (qui sont la réalité matérielle de l’économie numérique) produisent directement ou indirectement autant de gaz à effet de serre que l’aviation civile, il y a là un grand chantier d’application des compétences que nous vous connaissons. Bon courage et bonne chance.