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Barack Obama et les abeilles

Le président Barack Obama ambitionne de sauver les abeilles. Quand un homme politique annonce un grand programme, il faut vraiment être naïf pour espérer des résultats rapides, concluants voire efficaces.

Au risque de passer pour un naïf, j’ose dire que L’article du Monde nous laisse espérer de bonnes nouvelles à venir des Etats-Unis.

 

Le contexte est assez différent du nôtre et mérite quelques rappels.

Tout d’abord on constate une fois de plus que l’apiculture étatsunienne a pour première vocation la pollinisation des cultures. Le miel serait presque un sous-produit dans ce pays continent. Les USA sont le premier producteur mondial d’amandes et les amandiers ont un besoin impératif d’abeilles pour les polliniser. Plus de la moitié des ruches du pays se concentrent en Californie en janvier de chaque pour la saison de la floraison des amandiers.

Il est intéressant de constater que les insecticides néonicotinoïdes sont clairement identifiés comme possibles facteurs de déclins des abeilles. Une quantification de leur impact est demandée, nous sommes impatients de lire les résultats. C’est d’autant plus intéressant que les autorisations de mises sur le marché des pesticides aux Etats-Unis sont bien moins exigeantes que les pratiques françaises et européennes.

Il y a fort à parier que les abeilles étatsuniennes souffrent des mêmes maux que les nôtres. Que la Maison Blanche prenne conscience du problème posé par la raréfaction des abeilles et décide d’y consacrer des moyens conséquents et selon une approche différente de ce que nous pratiquons en Europe, voici qui me semble une excellente nouvelle.

Le groupe de travail a six mois pour proposer des actions. Rendez-vous est donc pris.

 

Autres articles sur le même sujet :

The Guardian : White House task force charged with saving bees from mysterious decline.

The Washington Examiner : Obama moves to save the honey bees, targets pesticides.

Enfin, voici un lien vers le document de la Maison Blanche : Presidential Memorandum — Creating a Federal Strategy to Promote the Health of Honey Bees and Other Pollinators. Rien de tel que le retour à la source.

 

PS : depuis la rédaction de cet article, ‘C dans l’air’ a consacré une émission à cette nouvelle.

Ce magazine qui est généralement de très bonne qualité est, sur ce thème, très décevant. Si vous y apprenez quelque chose, allez vite le vérifier auprès d’une personne compétente. Faire le procès de l’agriculture moderne ne nous dit pas grand chose sur la pertinence de la démarche d’Obama, ni sur les résultats à en attendre pour les abeilles.

  • Les commentaires sur le frelon asiatique sont à oublier. Cela fait bientôt dix ans qu’il est arrivé et, d’un côté, on demande d’attendre les résultats des recherches, et de l’autre, on nous dit que le piégeage est facile et sans risque.
  • La présentation des néonicotinoïdes par Béatrice Robrolle-Mary est d’un manque de clarté accablant. Si avec ça, vous savez de quoi on parle, bravo. Quant à l’abeille filtre biologique imparable qui assure que les produits de la ruche ne sont pas affectés par les pollutions extérieures, c’est un beau mensonge. La mauvaise foi des apiculteurs commerçants est désolante et irresponsable.
  • François Lasserre, vice-président de l’OPIE (office pour les insectes et leur environnement) apporte un point de vue sur les pollinisateurs sauvages et donne une réplique utile face au discours de Béatrice Robrolle-Mary.
  • Quant à Bruno Parmentier, Yves Paccalet, ils sont pertinents mais un peu trop généralistes pour nous apporter un véritable éclairage sur le sujet. Si la reine d’Angleterre lance un programme pour sauver le Rossignol, on peut les faire revenir, ils diront à peu près la même chose.

Désolé pour ce commentaire un peu aigre, d’autant que ce n’est pas demain que ce blog aura l’audience de ‘C dans l’air’… C’est toujours agaçant de voir un sujet qui vous passionne traité superficiellement.

Les malheurs de la vaine pâture apicole

Les apiculteurs des Vosges viennent de faire une bien triste découverte, nous l’apprenons dans le journal Le Monde.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/10/03/en-alsace-une-colonie-d-abeilles-produit-un-mysterieux-miel-bleu_1769281_3244.html

En résumé, leurs abeilles ont trouvé des résidus sucrés issus de l’industrie agro-alimentaire. Le langage des abeilles par les danses étant d’une redoutable efficacité, une fois la source identifiée, elles ont foncé comme un seul homme sur ce butin facile. Par chance ces résidus étant colorés, ils ont pu être identifiés.

Les abeilles ne butinent pas que sur les fleurs. Elles peuvent récolter le jus des fruits dont les téguments le permettent ou bien au terme d’une étrange collaboration. Par exemple, j’ai vu mes abeilles sucer le jus de cerises bien mures après que ces dernières aient été percées par des guêpes dont les mandibules sont plus puissantes. Même constat sur les raisins. Autre exemple couramment exploité, les abeilles produisent des miels de sapin à base des miellats (http://fr.wikipedia.org/wiki/Miellat) excrétés par des pucerons. Ces miels sont très recherchés malgré cette origine peu ragoutante. Le monde des insectes n’est pas sans surprises. 

Cette mésaventure désastreuse illustre une des difficultés majeures de l’apiculture qui par nature vit de la vaine pâture. Les abeilles butinent où bon leur semble et sur des zones étendues hors du contrôle des apiculteurs. Il est du devoir moral de tout un chacun de ne pas les exposer à des conditions potentiellement dangereuses.

Le réchauffement et la relation entre plantes et pollinisateurs

Le Monde publie un article sur la réponse des plantes au réchauffement climatique. On pourrait croire que les écosystèmes vont muer progressivement grâce à la diversité ambiante et au brassage des espèces qui vont migrer selon les évolutions locales. Le problème risque d’être plus complexe et l’article évoque de possible problèmes de synchronisation entre certaines plantes et leurs pollinisateurs. 

Documentaire sur le frelon asiatique

France 3 a diffusé un documentaire sur le Frelon asiatique (Vespa velutina). Un beau travail de synthèse qui peut aider à faire le point sur cette espèce invasive dont le premier, et peut-être seul réel défaut, est d’être un puissant prédateur de l’abeille domestique.

http://aquitaine.france3.fr/documentaires/index.php?page=article&numsite=6371&id_article=17951&id_rubrique=6380

Certes il nous faudra apprendre à vivre avec le Frelon asiatique, et nous savons que la cohabitation n’a rien d’agréable pour les apiculteurs.

Dans la pratique, le piégeage à proximité des ruches, l’élimination physique des prédateurs au rucher et la destruction des nids actifs restent les seuls actions qui soient à la fois efficaces pour protéger les abeilles et respectueuses de l’environnement et de sa biodiversité.

Attention, le piégeage non spécifique et à des périodes inadaptées sont potentiellement favorable au développement de cette espèce invasive.

Ethiopie – une apiculture ancestrale

Eric Tourneret nous revient d’Ethiopie avec une nouvelle collection de photos absolument fascinantes.

De sa rencontre avec les tribus Omo, il nous rapporte quelques images qui témoignent d’une tradition apicole forte. Au-delà de la simple production de miel, l’abeille, élevée dans des ruches cylindriques perchées dans les arbres, est intégrée à la vie de ces tribus. Eric a pu observer et photographier des rites initiatiques où l’abeille tient une place essentielle.

Grâce à notre partenariat avec Eric, Bee my Friend est heureuse de vous faire partager ces premières photos en avant première. Nous ne manquerons pas de vous informer des prochaines publications.

 

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Ruches et apiculteurs perchés

 

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Des pratiques réservées aux initiés

 

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Des images incroyables

 

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Un regard talentueux sur les apicultures du monde

 

Apparemment, il n’existe pas de traduction pour les termes ‘enfumoir’, ‘Dadant 10 cadres’ ou ‘voile de protection’ dans la langue et les pratiques éthiopiennes.

Bee my Friend est partenaire d’Eric Tourneret

Nous sommes heureux d’annoncer notre partenariat avec Eric Tourneret, photographe passionné par le monde de l’abeille.

Eric nous a enthousiasmé par son approche des apicultures de Monde. Vous pourrez découvrir les photos qu’il a ramené de son tour du Monde de l’apiculture sur son site dédié aux peuples cueilleurs de miel.

Etait-il besoin de rappeler que l’abeille est présente partout dans le Monde ? Etait-il besoin de montrer que partout et toujours, l’homme a cherché à élever cet insecte pourvoyeur de miel ? Oui bien sûr et Eric nous le fait sentir grâce à son regard d’une rare sensibilité.

Ethiopie.Net.EricTourneret

Bee my Friend soutient ses travaux et notamment son voyage en Ethiopie dont nous ne manquerons pas de vous donner prochainement un aperçu. 

L’abeille et le voyageur de commerce

Un article du Guardian nous apprend que des chercheurs ont découvert que l’abeille en butinant de fleur en fleur, ne se déplace pas au hasard mais au contraire optimise son trajet afin d’en réduire le coût énergétique. On avait déjà observé que l’abeille était capable de résoudre des problèmes complexes de transformation de coordonnées polaires (distance, angle par rapport au soleil) maintenant elles semblent capables de résoudre le fameux problème du voyageur de commerce : comment passer chez chacun de ses clients avec un minimum de distance parcourue ? Pour l’abeille le problème devient : comment atteindre chacune des fleurs identifiées comme riches en nectar, tout en réduisant autant que faire se peut le trajet ? Le vol coûte cher en énergie donc en miel ou nectar ?

2008-06-01 - Abeille et lotier 2

Pour résoudre ce type de problème, l’homme n’ayant toujours pas mis au point d’algorithme vraiment efficace, il a recours à la puissance de calcul des ordinateurs. L’abeille semble s’en sortir avec son cerveau pas plus gros qu’un tête d’épingle. Maitriserait-elle l’algorithme ?

Nous avons décidément beaucoup à apprendre des abeilles.

Mécénat Pullman-Oniris : exemple à suivre

Lundi 19 avril 2010, Denys Sappey, directeur général des hôtels Pullman en France a remis à Monique L’Hostis, professeur d’éco-pathologie à Oniris, un chèque de 100 000 euros, symbole de l’action de mécénat qui lie ces deux grandes maisons. Ce geste exprime l’engagement de Pullman qui axe sa politique de développement durable sur la protection de l’abeille. Bee my Friend a accompagné ce projet depuis sa genèse jusqu’à ce jour.

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De gauche à droite : Denys Sappey (Accor – DG Pullman France),
Monique L’Hostis (Oniris – Professeur d’éco-pathologie),
Barbara de Manincor (Pullman – Chef de projet Pullman is Bee Friendly),
Sophie Flak (Accor – directeur transformation, innovation, technologies et développement durable) et Etienne Rosenstiehl (Bee my Friend)

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Après une présentation de l’engagement de Pullman pour l’abeille faite par Denys Sappey, Etienne Rosenstiehl a présenté l’action de Bee my Friend, et enfin, Monique L’Hostis nous a présenté ses travaux dont nous attendons tous, avec impatience, les résultats déjà prometteurs. Rendez-vous est pris pour septembre prochain.

Cette réunion s’est poursuivie par un cocktail autour du miel dont les saveurs variées ne sauraient être décrites en quelques lignes.

Texte du discours prononcé par Etienne Rosenstiehl, président de Bee my Friend.

Vous avez déjà entendu beaucoup de chose sur les abeilles, trop peut-être… Aujourd’hui, vous allez assister à un phénomène nouveau, quasi révolutionnaire : une entreprise hôtelière devient mécène d’un laboratoire de recherche apicole, laboratoire dont on est certain que les résultats ne feront pas avancer d’un pouce l’art de l’hôtellerie. Et pourtant, cette action de mécénat est pleine de sens.

Ca fait maintenant dix ans que je m’intéresse de près aux abeilles, dix ans que j’observe ce monde auquel finalement, je connais si peu, dix ans de fascination pour le mystère de la ruche.

Que sait-on de l’abeille ?

De l’abeille, on connait le miel, on connait également la cire, le pollen, la propolis, la gelée royale. On connait parfois les nuances entre les miels d’acacia, de châtaignier, de tilleul…

De l’abeille, on sait maintenant qu’elle pollinise 80% des espèces végétales, ce qui représente un tiers de notre alimentation. On sait que l’abeille est indispensable à l’homme et que sans abeilles la biodiversité ne serait qu’un vague souvenir.

On sait que les abeilles disparaissent partout dans le monde. On sait qu’aux US la situation est dramatique. On sait qu’en France un apiculteur consacrait autrefois 10% de son temps au renouvellement de ses colonies et qu’aujourd’hui c’est 30% de son temps qu’il lui faut pour maintenir son cheptel en état. On sait que la production de miel par ruche baisse.

A part ça, pour ce qui de la disparition des abeilles, on sait qu’on ne sait pas. Pas plus dans les laboratoires que dans les ruchers, on ne sait pas.

Le problème de l’abeille aujourd’hui c’est l’ignorance. L’ignorance n’est jamais suffisamment combattue, je me risquerais même jusqu’à dire qu’elle est parfois entretenue. L’ignorance sur les pertes de colonies est générale, tout le monde essaie, tout le monde observe, tout le monde ignore la cause de ces pertes.

C’est de ce constat qu’est né Bee my Friend. Pour lutter contre l’ignorance, nous avons décidé d’agir pour donner une chance au savoir, d’agir pour soutenir la recherche apicole, d’agir pour encourager chercheurs et apiculteurs à collaborer afin que l’abeille continue à nourrir le monde. Cette action doit être menée selon deux principes de politique générale :

– « les pollueurs sont les payeurs » : soit, à ce compte, l’abeille contributeur essentiel à la biodiversité mérite un impôt négatif, une subvention, ou plus en rapport avec nos moyens, un effort collectif et civique en sa faveur.

– « financement autonome des universités » : quelle entreprise aujourd’hui va financer la recherche apicole ? Combien d’entreprises apicoles ont plus de 10 salariés ? Les doigts des deux mains suffisent à les compter.

Alors, nous prenons notre bâton de pèlerin et nous allons rencontrer tous les possibles donateurs. Chez Pullman, nous avons reçu un accueil de grands professionnels.

Aujourd’hui, Denys Sappey va remettre à Monique L’Hostis le chèque symbole de ce mécénat établi entre ONIRIS et les hôtels Pullman ; voici l’exemple type d’opérations auxquelles Bee my Friend entend contribuer.

Pourquoi Pullman, Denys saurait mieux le dire que moi. Nous sommes partis d’une idée de Barbara de Manincor qui avait visité www.beemyfriend.org et nous en avons fait un projet. Nous, c’est Barbara, c’est Bee my Friend, c’est surtout tous les membres du personnel des hôtels qui lui ont emboité le pas pour faire de la cause des abeilles un des axes majeurs de la politique de développement durable de la marque Pullman. Aujourd’hui les abeilles sont partout dans les hôtels, comme elles sont partout dans nos jardins, comme elles sont partout dans notre alimentation : discrètes, efficaces, indispensables. Merci à tous.

Ce geste de Pullman est tout à fait remarquable. C’est une première en France. Deux entreprises ont fait des choses comparables : d’une part, Häagen-Dazs aux Etats-Unis : Häagen-Dazs a besoin de miel dans la fabrication de se glaces et a contribué pareillement au financement de recherches apicoles, et d’autre part, les SCOP anglaises avec leur Plan Bee : les SCOP sont un réseau de distribution de produits alimentaires dont le miel, ils ont mené une action assez exemplaire. Donc Pullman-Oniris, une première en France, une première grâce à une entreprise qui a décidé de donner une place de premier rang à l’abeille. Bravo.

Pourquoi Oniris et son programme « Abeille Sentinelle » ? Parce que pour savoir, il faut sortir des laboratoires, quitter son habit de sachant et aller humblement observer, observer tout. C’est ce que fait Monique L’Hostis dans le cadre de ce programme. C’est un programme très important pour la connaissance de l’abeille, un programme auquel de nombreux laboratoires français collaborent. Grâce à ce travail de fourmi, bientôt nous en sauront davantage. Je crois savoir que Monique L’Hostis nous donnera rendez-vous pour la présentation de ses résultats au mois de septembre prochain.

Bee my Friend ne travaille pas qu’avec Pullman et Oniris. Nous venons de passer une convention avec le Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN), convention selon laquelle nous finançons un programme de mise au point d’un appât spécifique pour Vespa Velutina, ce frelon asiatique
importé par mégarde en 2004 qui aujourd’hui a déjà envahi un tiers de la France. Nous avons parmi nous des représentants du Muséum qui sauront vous en dire davantage. Autre programme, autre financement : c’est auprès de personnes physiques que nous avons réuni les sommes nécessaires au lancement de cette étude.

Avec Bee my Friend, tout le monde peut faire un geste pour les abeilles. Tout le monde peut aider à vaincre l’ignorance. Et pour commencer, mangez du miel !

Journée scientifique apicole 2010

J’ai eu la chance de participer à la journée scientifique apicole organisée conjointement par Oniris (Ecole vétérinaire de Nantes – Monique L’Hostis) et la FNOSAD (Jean-Marie Barbancon). La variété et la qualité des travaux présentés sont encourageantes tant pour les organisateurs que pour la profession apicole qui peut espérer que des progrès soient faits dans la connaissance des abeilles et de leurs pathologies.

N’étant ni chercheur, ni vétérinaire, je me permets, à des fins d’information, de commenter les publications sous un œil d’observateur externe. J’invite toute personne qui souhaiterait en savoir davantage à se tourner vers les organisateurs ou vers www.apivet.eu qui seront d’un bien meilleur secours scientifique.

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Scenario catastrophe – pollinisation manuelle en Chine

La très sérieuse revue National Geographic publie via Dailymotion un documentaire sur l’impact de la disparition des abeilles et insectes pollinisateurs dans certaines campagnes chinoises.

Cette vidéo nous fait toucher du doigt la débauche d’efforts et d’ingéniosité nécessaire au remplacement du service public offert par les abeilles. Ceci n’est fait que sur les cultures productives, ici des poires. On imagine le déficit de pollinisation sur toutes les autres espèces végétales environnantes et les conséquences sur la flore sauvage.

Le lecteur désireux d’en savoir davantage sur  les observations faites par les universitaires chinois pourra se rendre sur le site de la FAO (Food and Agricultural Organisation – Nations Unies) qui donne accès à un article complet sur le sujet.

Pour lire l’article, cliquez sur le titre – Hand pollination of pears and its implications for biodiversity

Il semble que l’utilisation de pesticides notamment insecticides pour la culture des poires ne soit pas sans lien avec l’absence d’abeille. Une fois de plus la gestion des équilibres écologiques ne peut pas s’accorder avec les méthodes trop radicales.

Si quelqu’un imagine une seconde que ce scénario de survie est la preuve qu’on peut se passer de l’abeille alors je l’invite à mesurer les véritables conséquences de son cynisme.

Gardons à l’esprit que la Chine n’est probablement pas le seul pays touché par ce désastre.

Pour ceux qui souhaitent contempler d’autres vidéos sur le monde des abeilles, le National Geographic (suivre ‘Bugs’ puis ‘Bees and Wasps’) offre quelques reportages superbes.

PS : les esprits attentifs auront remarqué sur Dailymotion les libertés prises par le cameraman qui filme une fleur jaune qui n’est manifestement pas une fleur de poirier. Habituellement, le National Geographic ne se permet pas ce type d’approximation.