Bee my Friend

L’abeille cause environnementale par excellence

On constate de nos jours de nombreuses pertes parmi les colonies d’abeilles et ce partout en France et dans le monde. En un siècle, les abeilles ont dû s’adapter à une évolution considérable de leur milieu, leur en demande-t-on trop ? Fragilisée, l’abeille nous oblige à mesurer les conséquences que risque d’entraîner sa raréfaction ou disparition.

2010-04-09

Face à l’ignorance générale quant aux causes de la mortalité des abeilles, Bee my Friend, association à but non lucratif, est fortement impliquée dans la collecte de fonds privés au bénéfice des laboratoires de recherches les plus prometteurs quant à l’avancement de la connaissance apicole.

L’ONU ayant placé l’année 2010 sous le signe de la biodiversité, l’abeille devient une cause environnementale majeure. Faire progresser la connaissance relative aux causes de  fragilité des populations d’abeilles est un défi de première actualité.

Sommes-nous vraiment concernés ? Définitivement oui !

Sans abeilles, oubliez les cerises, fraises, framboises, mures, poires, pommes, prunes ; oubliez les courgettes, haricots verts, tomates ; oubliez les amandes ; oubliez également les châtaignes et les boules du houx à Noël.

L’abeille et les insectes pollinisateurs sont indispensables à la reproduction et à la culture de l’essentiel des espèces végétales ; leur disparition entraînerait un bouleversement total des chaînes alimentaires et au minimum un renchérissement considérable des produits agricoles. En fait, pratiquement seules les céréales et la vigne arrivent à se passer de l’abeille, au total environ 80% des espèces végétales ne se reproduisent pas ou mal sans abeilles.

Existe-t-il une alternative à l’abeille ? L’homme peut-il envisager de remplacer l’abeille ? Seule la vanille est pollinisée artificiellement, manuellement. Imaginez de payer chaque cerise, fraise voire haricot vert, le prix d’une gousse de vanille et vous aurez une idée de l’effet économique que provoquerait la disparition de l’abeille.

Une abeille passe … et la fleur devient fruit

Une abeille butine sur une fleur ; celle-ci, fécondée par le pollen transporté par l’abeille, va alors lentement entamer le long processus de maturation qui la transformera en fruit ; fruit qui portera des graines qui aboutiront à l’éclosion de nouvelles plantes. Ainsi va la reproduction des végétaux.

L’abeille est le fait générateur, le catalyseur, le facteur indispensable au renouvellement de l’essentiel des populations végétales.

Une abeille passe … et la terre devient féconde

Si l’abeille est aussi indispensable aux plantes cultivées, elle ne l’est pas moins pour les plantes sauvages ou semi-sauvages. Nous l’avons vu, les forêts ne sauraient se passer d’abeille ; les prairies, talus, haies, friches ne constituent des réserves écologiques de plantes sauvages, et de fait des lieux d’habitat pour de nombreux animaux sauvages, que grâce au développement de végétaux dépendants de l’abeille pour leur reproduction.

Contributeur essentiel au maintien de la biodiversité végétale, l’abeille menacée par les pratiques culturales et le développement de nouveaux parasites et prédateurs mérite une attention toute particulière.

Baptisé Colony Colapse Disorder (CCD) ou Syndrome d’Effondrement des Colonies (SEC), la pathologie constatée chez l’abeille est encore relativement mal connue. Sa véritable cause n’est pas identifiée, quant à son traitement, nous n’en sommes qu’au stade des recommandations et précautions.

Il est fort probable que la cause soit multifactorielle, alors non seulement aucune piste n’est à écarter, mais toute combinaison demande à être observée, qualifiée et quantifiée.

Bee my Friend

La préservation du monde apicole demande aujourd’hui, un effort de recherche à hauteur de l’enjeu écologique et économique.

La situation n’est certes pas encore catastrophique, mais est-il nécessaire d’attendre qu’elle le devienne ? Alors que la responsabilité de l’homme est omniprésente, notre relative ignorance en la matière est coupable. L’objectif de Bee my Friend est de fédérer les bonnes volontés qui ne manquent pas, pour trouver et mettre en œuvre, les solutions qui permettront d’enrayer la disparition des abeilles et autres insectes pollinisateurs.

Bee my Friend collecte des fonds aussi bien auprès d’entreprises que de particuliers. Pour les entreprise, Bee my Friend fournit une assistance bénévole à la mise en œuvre de mécénats scientifiques (définition du projet, financement, communication interne /externe). Concernant les particuliers, Bee my Friend offre la possibilité de réaliser des dons dont 100% peut être alloué aux programmes de recherches que nous sélectionnons.

Bee my Friend – Les abeilles ont besoin de vous

Bee my Friend, BmF, BmyF, sont utilisés indifféremment pour nommer Bee my Friend, association à but non lucratif, régie par la loi de 1901 et dont l’objet est la protection des abeilles.